Au coeur du Trapèze des Mascareignes, farniente, shopping, sports et soleil, entre ciel et océan sont au rendez-vous
La beauté des paysages et des plages, l’excellente qualité des infrastructures et la convivialité des Mauriciens en font l’une des destinations préférées des Français parmi les iles du trapeze des mascareignes.

Nichée au coeur de l’Océan Indien dans le trapèze des Mascareignes, l’île Maurice séduit par sa beauté et sa diversité. Entourée d’un magnifique récif coralien de 300 km2, l’île est le paradis des plongeurs, avides de sensations, qui apprécient ses eaux cristallines et l’abondance de la faune marine. Les amoureux de la nature quant à eux préfèrent le coeur de l’île, où foisonnent fougères et orchidées sauvages.
Située au sud-ouest de l’Océan Indien, la superficie de l’île Maurice est d’environ 1 865 km2. Elle comprend un vaste plateau central et des montagnes impressionnantes. Maurice est née il y a 3 millions d’années de l’activité d’une chaîne volcanique sous-marine. Depuis lors, l’érosion a adouci son relief qui culmine à 828 mètres.
Connue des Arabes dès le Xème siècle, l’île Maurice était inhabitée lorsqu’elle fut découverte officiellement par le navigateur portugais Pedro Mascarenhas qui baptisa l’archipel “les Mascareignes” (Maurice, la Réunion et Rodrigues). Au cours du XVIIIe siècle, Maurice devint le fleuron de l’empire colonial français dans l’Océan Indien, centre du commerce, avec un port principal, “Port-Louis”, aussi important que ceux de Batavia, Madras ou Bombay. En 1810, les Britanniques s’emparèrent de Maurice qui proclama son indépendance en 1968.
Une île entre le ciel et l’eau
Le climat mauricien est tropical. Il varie selon la période de l’année et l’endroit où l’on se trouve. La période la plus chaude se situe entre janvier et avril, avec des températures comprises entre 25 et 35°C. Le plus froid de “l’hiver” mauricien s’étale des mois de juillet à septembre. Les températures moyennes chutent alors à 22-24°C. Quant à la saison des pluies, elle débute en novembre/décembre pour s’achever en avril. Mais les pluies sont alors tropicales et éphémères et l’eau de la mer ne descend jamais en dessous de 22°C.
Un paradis pour les botanistes, les zoologistes et les ornithologues
Si beaucoup d’espèces comme le Dodo ont disparues, il en existe encore une multitude, telles les mangoustes, les cerfs de Java, les chauves-souris, les macaques, le cochon marron et divers oiseaux rares : perruche de Maurice, pigeon rose, échenilleur de Maurice.

La faune sous-marine est elle aussi très riche : baleines, dauphins (tisserand et à “gros nez”), tortues, poissons, crustacés et mollusques sont répandus au large de l’île. Maurice est également réputée pour sa formidable végétation et ses parcs botaniques. Les essences les plus répandues sont la vacoa, le filao (casuarina), le banian géant des Indes, le flamboyant et le très décoratif anthurium. De rares Tambalacoques demeurent encore dans les forêts du sud de l’île. Reconnaissable à son tronc argenté, ce grand arbre a été surnommé “arbre à dodo”.
Des kilomètres de plages de sable
La réputation des plages qui l’entourent n’est également plus à faire. Maurice figure parmi les destinations balnéaires les plus prisées au monde pour ses plages de sable blanc, ses criques désertées et ses eaux couleur azur. L’île est entourée de plages paradisiaques. Voici un tour d’horizon des plus connues :
– Au nord : Trou aux Biches, Mont Choisy, Grand Baie, la Cuvette, Peyrebère, Cap Malheureux…

– A l’est : Poste Lafayette et Roches Noires, Palmar, Belle Mare, Trou d’Eau Douce, l’île au Cerfs…
– Au sud: Blue Bay, Riambel, Bel Ombre…
– A l’ouest: Flic en Flac, Grande Rivière Noire, Tamarin, la Péninsule de la Morne…
L’île Maurice compte aussi de nombreuses petites îles : Coin de Mire, île Plate, îlot Gabriel, île d’Ambre, île aux Bénitiers, île aux Cerfs, île de l’Est.

Une identité culturelle unique
Une des plus grandes richesses de Maurice est sans conteste son peuple : sa mixité ethnique lui confère une identité culturelle unique. Suite aux différents mouvements de population des siècles derniers, l’île se compose aujourd’hui d’Indiens, de Chinois, de Créoles et de Franco-Mauriciens. Reflet de ce visage aux mille origines, l’île Maurice regorge de trésors culturels. Tout au long de l’année, les Mauriciens fêtent leurs religions, leurs cultures et leurs traditions. Fêtes religieuses ou traditionnelles, danses ou musiques ancestrales, cérémonies populaires très colorées… autant d’évènements culturels à ne rater sous aucun prétexte !
Des fêtes nombreuses à découvrir
Par exemple, le Thaipoosam cavadee (22 janvier) très spectaculaire, est dédiée à la divinité Mourouga. Après des semaines de jeûne, le corps transpercé d’aiguilles, les dévots de foi hindoue, en transe, enfilent des chaussures cloutées et promènent le cavadee, une longue tige de bois décorée de fleurs et de guirlandes, à travers les rues des villes jusqu’aux temples.
Holi (21 mars) invite les fidèles à brûler l’effigie de Holika, symbole des forces du mal. Ils aspergent les passants d’eau colorée et partagent des friandises.

Divali ou Fête de la lumière (28 octobre), est la fête du nouvel an Indien. Les Hindous, pour accueillir Laksmi, déesse de l’abondance, préparent des gâteaux et illuminent maisons et temples avec des milliers de lampions.
La Fête du Printemps correspond au Nouvel An chinois et se célèbre chaque année à une date différente vers janvier/février. Sa célébration est précédée d’un nettoyage complet des maisons. Le rouge, symbole de bonheur, en est la couleur dominante. Les gâteaux de cire traditionnels sont distribués à la famille et aux amis. Les Mauriciens d’origine chinoise font éclater des pétards pour chasser les esprits maléfiques.
Ganesh Chaturthi (4 septembre) est célébrée par les Hindous pour marquer la naissance de la divinité Ganesha (jour férié). Pour l’occasion, les fidèles confectionnent des statuettes de la divinité à tête d’éléphant, qu’ils portent en procession au bord de la mer ou à la rivière pour les immerger avant le coucher du soleil.